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Utilisation du néologisme « bientraitance » à propos de la protection des animaux

Les auteurs Anglo-saxons utilisent dans le domaine de la protection des animaux, deux expressions fondamentales : "animal well-being" et "animal welfare". Bien qu’ayant chacune un sens propre, ces deux expressions sont, jusqu’à ce jour, systématiquement traduites en français par bien-être animal.
L’étude documentaire objet de la première partie de ce rapport constate qu’il n’y a aucune ambiguïté sur le sens de l’expression" well-being", il s’agit, traduit en français, de l’état de bien-être. En revanche, selon le contexte, le mot "welfare" peut prendre plusieurs sens. L’expression "animal welfare" peut ainsi exprimer tout ce qui est relatif au bien-être de l’animal :
* que ce soit l’état lui-même, le vécu du sujet,
* que ce soient les considérations scientifiques et éthiques qui s’y rattachent,
* qu’il s’agisse de la protection animale dans ses aspects juridiques,
* ou encore, des mesures pratiques visant à améliorer la condition animale.

Par ailleurs, les difficultés rencontrées dans la définition de paramètres scientifiques du bien-être animal et rapportées dans la seconde partie, conduisent à privilégier une approche pragmatique et opérationnelle, notamment dans les domaines professionnels, consistant à tenter d’éliminer toutes les causes d’agressions physiques ou comportementales à l’origine d’un vécu douloureux. Vécu que l’on peut qualifier de mal-être animal. Dans une approche parallèle et face aux problèmes posés par le mal-être de certaines populations humaines, très jeunes enfants, handicapés profonds ou vieillards séniles, qui partagent avec les animaux, dépendance et vulnérabilité, des médecins associés à des psychologues ont créé, probablement en 1988, un néologisme : la bientraitance.

L’usage du mot bientraitance, dans le domaine du bien-être animal est à l’évidence beaucoup plus récent. Il est étudié dans la troisième partie. De construction inverse à maltraitance, ce néologisme présente l’avantage, sur le plan linguistique, d’être immédiatement compris des francophones.

Pour en savoir plus : rapport

Fiche sur l'influenza aviaire




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